Qu’est-ce que c’est ?
Rassismus ist eine Ideologie, die, basierend auf dem Postulat der Existenz von Rassen innerhalb der menschlichen Spezies, davon ausgeht, dass bestimmte Kategorien von Menschen anderen grundsätzlich überlegen sind. Damit unterscheidet er sich vom Rassismus, der, ausgehend vom gleichen Postulat, Rassen nicht als ungleich betrachtet. Diese Ideologie kann dazu führen, dass eine Personenkategorie gegenüber einer anderen bevorzugt wird, die dann in eine als minderwertig geltende soziale Klasse verbannt wird und dann zusätzlich zum Rassismus intersektional unter Klassenverachtung leidet. Le Petit Larousse hat zwei Definitionen von Rassismus im engeren Sinne des Wortes: als „Ideologie, die auf dem Glauben basiert, dass es eine Hierarchie zwischen menschlichen Gruppen, „Rassen““ gibt; Verhalten, das von dieser Ideologie inspiriert ist“, und im weiteren Sinne des Begriffs als „eine Haltung wiederholter oder sogar systematischer Feindseligkeit gegenüber einer bestimmten Kategorie von Menschen“.
Diese Feindseligkeit gegenüber einer anderen sozialen Zugehörigkeit (sei es nun ein kultureller, ethnischer oder einfach nur auf der Hautfarbe beruhender Unterschied) führt auch zu Formen von Fremdenfeindlichkeit oder Ethnozentrismus. Bestimmte Ausdrucksformen von Rassismus, wie rassistische Beleidigungen, rassistische Diffamierungen, Diskriminierung, gelten in mehreren Ländern als Straftaten.
Rassistische Ideologien dienten als Grundlage für politische Doktrinen, die zu Rassendiskriminierung, ethnischer Segregation und der Begehung von Unrecht und Gewalt führten, die im Extremfall bis zum Völkermord gehen können.
Nach Ansicht einiger Soziologen ist Rassismus Teil einer Dynamik sozialer Herrschaft mit rassistischen Vorwänden. „Umgekehrter Rassismus“ ist wiederum ein Ausdruck, der den Begriff „Rassismus“ verwendet, aber eine Handlung oder Aussage beschreibt, die nicht von Mitgliedern einer dominanten sozialen Gruppe, sondern von einer früher oder derzeit dominierten Gruppe stammt; Die Ablehnung des umgekehrten Rassismus bedeutet nicht, dass man sich an die rassistischen Ideen hält, die beispielsweise dem weißen Rassismus zugrunde liegen.
Laut CNRTL tauchte das Wort „Rassismus“ im Jahr 1902 auf, während das Wort „Rassist“ aus dem Jahr 1892 stammt.
Laut Charles Maurras war Gaston Méry (1866-1909), Pamphletist, Journalist und Mitarbeiter von La Libre Parole – der antisemitischen und polemischen Zeitung von Édouard Drumont – der erste bekannte Mensch, der 1894 das Wort „Rassist“ verwendete.
Allerdings wurden das Adjektiv „rassistisch“ und das Substantiv „Rassismus“ erst in den 1930er Jahren Teil des allgemeinen Wortschatzes in Frankreich. Leo Trotzki verwendete es 1930 in seiner Geschichte der Russischen Revolution, um die Anhänger moderner rassistischer Theorien zu qualifizieren er würde sich 1933 im Hinblick auf den Nationalsozialismus weiterentwickeln.
Les deux mots font leur entrée pour la première fois dans le dictionnaire français Larousse en 1932.
Ideologien, Wahrnehmung und Praxis
La littérature met, au XIXe siècle, en avant le caractère pluridimensionnel du racisme. On peut distinguer :
Si la notion de « race humaine » et le concept du racisme sont partie liée, l’étude de leurs relations nécessite d’opérer une première distinction entre la race en tant que concept biologique et la race en tant que constructivisme social que l’on peut définir comme « un signe ou un ensemble de signes par lesquels un groupe, une collectivité, un ensemble humain est identifié, dans certains contextes historiques précis, cette apparence socialement construite variant suivant les sociétés et les époques ».
Im Laufe der Geschichte basierten gesellschaftliche Definitionen von „Rasse“ oft auf Voraussetzungen biologischer Natur. Rasse (als soziale Konstruktion) ist jedoch weitgehend unabhängig von den Arbeiten zur biologischen Klassifizierung des Menschen geworden, die gezeigt haben, dass der Begriff der menschlichen Rasse für die Charakterisierung der verschiedenen geografischen Untergruppen der Art nicht relevant ist. weil die genetische Variabilität zwischen Individuen derselben Untergruppe größer ist als die durchschnittliche genetische Variabilität zwischen geografischen Untergruppen.
Cette conclusion est cependant contestée par A. W. F. Edwards qui critique, dans son article La diversité génétique humaine : l'erreur de Lewontin (2003), l'argument, présenté en 1972 par Richard C. Lewontin The Apportionment of Human Diversity (La répartition de la diversité humaine), soutenant que la division de l'humanité en races est taxonomiquement invalide.
Der aktuelle wissenschaftliche Konsens lehnt die Existenz biologischer Argumente ab, die den Begriff der Rasse legitimieren könnten, der auf eine willkürliche Darstellung nach morphologischen, ethnosozialen, kulturellen oder politischen Kriterien verbannt wird. Diese Autonomie ist seit der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts voll ausgeprägt, als die Auswirkungen des rassistischen Wahrnehmungssystems trotz seltenerer Verwendung und trotz der Ablehnung des Rassenbegriffs durch die wissenschaftliche Gemeinschaft bestehen bleiben.
Le racisme se fonde sur la focalisation du regard du raciste sur une différence, souvent anatomique. Elle peut être « visible » – la pigmentation de la peau – mais ne l’est pas nécessairement : le regard raciste peut exister sans s’appuyer sur des différences visuelles évidentes. La littérature antisémite a ainsi abondamment cherché, sans succès, à définir les critères qui pourraient permettre de reconnaître visuellement les Juifs et a finalement dû mettre en avant des différences invisibles, imperceptibles pour l'œil humain.
Le racisme associe des caractères physiques à des caractères moraux et culturels. Il constitue un système de perception, une « vision syncrétique où tous ces traits sont organiquement liés et en tout cas indistinguables les uns des autres ». L'identification des traits physiques ou la reconnaissance du signe distinctif (l'étoile juive par exemple) génère immédiatement chez le racisant une association avec un système d'idées préconçues. Dans le regard du racisant, « l'homme précède ses actes ». Si la focalisation du regard raciste rend le corps visé plus visible que les autres, il a donc aussi pour effet de faire disparaître l’individualité derrière la catégorie générale de la race.
Der Rassist betrachtet die mit einer Gruppe verbundenen Eigenschaften als dauerhaft und übertragbar, meist biologisch. Der rassistische Blick ist eine Aktivität der Kategorisierung und Abschottung der Gruppe auf sich selbst.
Le racisme s’accompagne souvent d’une péjoration des caractéristiques du groupe visé. Le discours raciste n’est toutefois pas nécessairement péjoratif. Pour Colette Guillaumin, les « bonnes caractéristiques font, au même titre que les mauvaises caractéristiques, partie de l’organisation perceptive raciste ». La phrase « Les Noirs courent vite » constitue ainsi un énoncé raciste malgré son apparence méliorative.
Le discours raciste peut évoquer la supériorité physique des groupes visés (ainsi la vigueur ou la sensualité des Noirs) pour souligner par contraste leur infériorité intellectuelle. Les qualités qui leur sont attribuées (l’habileté financière des Juifs par exemple) sont la contrepartie de leur immoralité ou alimentent la crainte de leur pouvoir souterrain.
Mais plus encore, au-delà du contenu — positif ou négatif — des stéréotypes racistes, l’activité de catégorisation, de totalisation et de limitation de l’individu à des propriétés préconçues n’est en soi pas une activité neutre du point de vue des valeurs. Dans cette perspective, voir et penser le monde social dans les catégories de la race relève déjà d'une attitude raciste.
Historiker und Ethnologen sind sich über die Frage nach dem Ursprung des Rassismus uneinig; Zwei Hauptauffassungen stehen sich zu diesem Thema gegenüber. Die erste geht davon aus, dass Rassismus ein Nebenprodukt des europäischen Kapitalismus ist, das mit dem Kolonialismus verbunden ist. Der zweite Grund ist, dass in Europa seit der Antike im Laufe der Geschichte verschiedene Formen des Rassismus aufeinander folgten.
Le terme « race », appliqué à des êtres humains, est écrit pour la première fois en 1684 par François Bernier, dans un article du Journal des Sçavans. Il y écrit « quatre ou cinq espèces ou races d’hommes dont la différence est si notable qu’elle peut servir de fondement à une nouvelle division de la Terre ».
Il existait entre les historiens, depuis la seconde moitié du xxe siècle, un consensus relativement large pour considérer que l'utilisation de la notion de racisme dans l’Antiquité est un anachronisme. En effet, toutes les sociétés antiques et primitives sont, de notre point de vue contemporain, des sociétés racistes et xénophobes.
Les Anciens Grecs distinguent les peuples de l'Hellade, des autres peuples qu'ils appellent barbares. Presque tous les autres peuples antiques avaient la même représentation duale du Monde en deux races, les peuples apparentés, et les peuples étrangers ou ennemis; cette opposition entre deux collectifs est ce qui définit le domaine politique et le droit des gens. Parmi les peuples considérés comme étrangers, tous ne sont pourtant pas ennemis : les relations militaires, commerciales et diplomatiques instituaient des peuples amis, clients, alliés ou invités qui pouvaient alors être reconsidérés fictivement comme des peuples apparentés.
Der Begriff „Rasse“ wurde bis zum Ende des 19. Jahrhunderts als integrales Synonym für Volk/Nationalität verwendet. So wimmelt es in den literarischen Werken von Jules Verne auch in Gesprächen unter guten Freunden von stereotypen Formeln wie „die Deutschen, fleißige und organisierte Rasse“, „die Franzosen, romantische und galante Rasse“ oder „die Amerikaner, unternehmungslustige und dynamische Rasse“. unterschiedlicher Herkunft, ohne die geringste negative Absicht in der Verwendung des Wortes.
Verwandtschaftsstrukturen und damit Fragen der Rasse sind immer grundlegend und begründend in der Vorstellung, die antike oder primitive Völker von sich selbst und anderen Völkern haben. Das gesamte System der Verpflichtung und der sozialen Solidarität der antiken oder primitiven Gesellschaften basiert auf der Zugehörigkeit zur Familiengruppe und auf mehr oder weniger großer Verwandtschaftsnähe: Zugehörigkeit (phylai).
Wir weisen darauf hin, dass dies nicht unbedingt biologischer Natur ist, sondern auch eine Fiktion sein kann, die sich aus einer Adaption oder Adoption sowie aus Zweckmäßigkeitsverbindungen ergibt. Neben der griechischen Gesellschaft mit ihren Genen und ihren Phratrien finden wir bei anderen Völkern, etwa bei den Kelten, Clan-politische Strukturen mit Vorstellungen von verwandten/verbündeten Völkern. Diese Vorstellung hielt sich im gesamten Mittelalter und teilweise auch in der Neuzeit.
Mythologie und religiöse Vorschriften legen die Regeln der Exogamie fest, die Bündnisse außerhalb der blutsverwandten Gruppe begünstigen, Bündnisse mit Angehörigen fremder Völker jedoch verbieten. Infolgedessen sind die Völker der Welt von der Antike bis in die letzten Jahrhunderte äußerst endogam geblieben, sei es, dass sie sesshaft sind und keinen Kontakt zu Ausländern haben, oder ob sie im Gegenteil nomadisch unter fremden Völkern leben. Im letzteren Fall wird die Identität der Gruppe durch soziale oder religiöse Vorschriften aufrechterhalten, die eine zu große Nähe des Lebens und ausländische Allianzen verbieten, die letztendlich zu ihrer Assimilation führen würden.
Deshalb bemerken wir, je weiter wir in der Geschichte zurückgehen, dass Völker, die traditionell als Migranten leben oder eine Kolonie gründen, weiterhin in der Hälfte des Genoms heiraten, von der sie sich getrennt haben, und nicht in den Menschen, unter denen sie leben. Es ist zu beachten, dass es sich bei diesen Regeln in dieser Zeit um die Einwanderung handelt, die nicht von Einzelpersonen, sondern wie in den phönizischen, griechischen oder karthagischen Kolonien durch vollständige Gruppen erfolgt, die in der Lage sind, anderswo eine neue identische und geschlossene Gesellschaft wiederherzustellen.
Fragen von Krieg und Frieden zwischen Stämmen oder Völkern beginnen mit der Ablehnung oder dem Bruch ehelicher Bündnisse und enden mit Bündnissen oder einer Reihe von Bündnissen zwischen den Abstammungslinien der Häuptlinge und von dort aus mit der Möglichkeit einer Beziehung und eines Bündnisses zwischen allen anderen Familien. Es ist wichtig klarzustellen, dass diese Vorschriften für Gruppen gelten, nicht jedoch für isolierte Einzelpersonen oder getrennte Familien.
Le récit biblique fait recommencer l'histoire de l'Humanité après le déluge, avec les trois fils de Noé, Sem, Cham, et Japhet, dont descendent les trois lignées qui peuplent les rives de la Méditerranée. La Table des peuples de la Genèse donne, avec la descendance de ces trois frères, l'origine généalogique de tous les peuples de la Terre qui sont présentés à la fois comme des peuples généalogiquement distincts, et en même temps apparentés. Ce dernier trait, qui rappelle l'unicité du règne humain, le monogénisme, est une originalité qu'on ne trouve pas chez beaucoup de peuples primitifs qui se réservent l'appellation d'homme, rejetant les autres dans le monde animal.
Eine Interpretation des Fluchs Kanaans im Buch Genesis und der daraus abgeleiteten „Tabelle der Völker“ könnte der Ursprung rassistischer Ideologien in dieser Region der Welt sein oder für Gläubige, die sich von der Bibel inspirieren lassen.
Die Zerstörung des Jerusalemer Tempels durch Titus, den Sohn des Kaisers Vespasian, ging mit einer Zerstörung der Genealogie einher, was für das jüdische Volk zu seiner Zerstreuung und zu großer Bestürzung über seine Identität führen würde. Eine solche totalisierende genealogische Darstellung der verschiedenen bekannten ethnischen Gruppen findet sich häufig in ethnologischen Beschreibungen von Naturvölkern.
Das Konzept, dass die Verwendung des Begriffs Rassismus in der Antike ein Anachronismus sei, wird durch die Arbeit des Historikers Benjamin Isaac in Frage gestellt, der den Begriff des „Proto-Rassismus“ vorschlägt, der sich über die griechische und dann die römische Antike erstreckt bezieht sich bereits auf einen „konzeptualisierten Rassismus, der auf einer wissenschaftlich anmutenden Argumentation beruht, die demonstrativ sein soll“. Das protorassistische Denken, das sich offensichtlich im Laufe der Jahrhunderte und der Verschiebungen von Einfluss- und Machtzentren weiterentwickeln wird, basiert dem Historiker zufolge auf zwei Theorien, die kaum in Frage gestellt werden: Einerseits folgt es der Abhandlung Airs, Waters , Orte aus dem 5. Jahrhundert v. Chr. BC und Hippokrates zugeschrieben, eine deterministische Klassifizierung menschlicher Gruppen auf der Grundlage der Geographie, die „unveränderliche kollektive Charaktereigenschaften“ definieren sollte, in einer Konzeption, die schnell zu einer Hierarchie der Völker führte.
Maurice Sartre nuance toutefois le propos, expliquant qu'il existe des conceptions divergentes, voire opposées, à cette représentation, citant notamment l'explorateur et historien antique Hérodote ou encore le géographe Strabon qui « montre avec une force tout aussi convaincante les limites de la théorie environnementaliste » dont il ne fait pas usage dans la description qu'il fait des peuples et de leurs mœurs.
Der Philosoph Christian Delacampagne erkennt seinerseits in der heidnischen Haltung – Ägypter, Griechen, dann Römer – gegenüber den Juden und in der Aufteilung zwischen freien Männern auf der einen Seite, Frauen, Kindern und Sklaven auf der anderen Seite „biologische Klassifizierungen“. „rassistischer Typ“.
Il convient néanmoins de noter que si les arguments de type raciste ont pu servir à justifier la domination des Grecs et des Romains, ils n'ont jamais débouché sur des politiques d'exclusion ni – a fortiori – d'extermination. Au contraire, la capacité d'intégration, d'assimilation voire promotion des étrangers dans l'Empire gréco-romain – dans un relatif respect de leur culture et de leurs traditions – est bien connue des historiens.
Dennoch können wir einen Zusammenhang zwischen antikem Protorassismus und zeitgenössischen rassistischen Theorien in einer gemeinsamen „Negation von Beweisen zugunsten vorgefasster Theorien erkennen, deren wissenschaftlicher Wert keine Rolle spielt, solange sie die dominante Situation und den privilegierten Status einer Gruppe rechtfertigen“. .
C’est surtout le Moyen Âge qui donne des arguments aux partisans de l’existence d’un racisme antérieur à la modernité. Pour l’historien spécialiste de l'antisémitisme Gavin I. Langmuir, l'une de ses manifestations serait la cristallisation de l’antijudaïsme des premiers théologiens chrétiens en un antisémitisme chrétien dès le XIIIe siècle. D’autres en voient les premières manifestations dès la fin du XIe siècle et les premiers pogroms qui jalonnent la première croisade populaire menée par Pierre l'Ermite.
Im 13. Jahrhundert führte die Krise der katholischen Kirche, die durch die Häresien der Katharer, Albigenser und Waldenser bedroht war, zu einer Verfestigung ihrer Lehre, die sich insbesondere in der Gründung der Inquisition in den 1230er Jahren und in dem, was Delacampagne als solche bezeichnete, manifestierte die „Dämonisierung“ der „Ungläubigen“.
Selon Delacampagne, l’idée que la conversion absout le Juif s’efface alors devant la croyance que la judéité est une condition héréditaire et intangible. Ce mouvement n’épargne d’ailleurs pas d’autres catégories de la population. Sa manifestation la plus probante est la mise en place progressive à partir de 1449 d’un système de certificat de pureté de sang (limpieza de sangre) dans la péninsule Ibérique pour accéder à certaines corporations ou être admis dans les universités ou les ordres. Ce mouvement, qui se traduit par le décret de l'Alhambra de 1492, concerne quatre groupes précis : les Juifs, les musulmans convertis (morisques), les pénitenciés de l’Inquisition et les cagots, c’est-à-dire les descendants présumés de lépreux.
Delacampagne mentionne la ségrégation qui touche cette dernière catégorie de population comme une étape majeure dans la constitution du racisme moderne. Selon lui, c'est la première fois que la discrimination d’un groupe social reçoit au xive siècle une justification appuyée sur les conclusions de la science. Les chirurgiens, tel Ambroise Paré, apportent en effet leur caution à l’idée que les cagots, descendants présumés de lépreux, continuent de porter la lèpre bien qu’ils n’en manifestent pas les signes extérieurs.
Von einem Araber ausgepeitschte europäische Sklaven (1815). Die muslimische Sklaverei wurde oft viel weniger diskutiert als die Sklaverei im Westen, was einige Autoren dazu veranlasste, von einem „gut gehüteten Tabu“ zu sprechen.
Mehrere Studien haben die Existenz von Einstellungen hervorgehoben, die ihre Autoren in Gesellschaften außerhalb des europäischen Kulturraums als rassistisch erachten. In Japan könnte die erbliche Weitergabe der Zugehörigkeit zur Burakumin-Kaste bis zum Beginn der Meiji-Ära als Produkt einer symbolischen Konstruktion rassistischer Art analysiert werden.
Die Arbeit des Historikers Bernard Lewis über die Darstellungen, die die muslimische Zivilisation gegenüber anderen Menschen entwickelt hat, kommt zu dem Schluss, dass es ein Wahrnehmungssystem gibt, das er als rassistisch bezeichnet, insbesondere im Hinblick auf die schwarze Bevölkerung.
Im Mittelalter diente der Rassismus der Araber gegen Schwarze, insbesondere nicht-muslimische Schwarze, basierend auf dem Mythos des von Noah ausgesprochenen Fluchs Hams, des Vaters Kanaans, als Vorwand für den Sklavenhandel und die Sklaverei, die ihnen zufolge galt es für Schwarze, Nachkommen Hams, die Noah während seiner Trunkenheit nackt gesehen hatten (eine andere Interpretation bringt sie mit Kush in Verbindung). (Geschichte aus der Bibel). Schwarze Menschen galten daher als „minderwertig“ und zur Sklaverei „verdammt“. Mehrere arabische Autoren verglichen sie mit Tieren.
Der Dichter al-Mutanabbi verachtete den ägyptischen Gouverneur Abu al-Misk Kafur aus dem 10. Jahrhundert wegen seiner Hautfarbe. Das arabische Wort aabd عبد (pl. aabid عبيد), das Sklave bedeutete, wurde ab dem 8. Jahrhundert mehr oder weniger zum Synonym für „Schwarz“ und erhielt eine ähnliche Bedeutung wie der Begriff „Neger“ in der französischen Sprache des 20. Jahrhunderts. Was das arabische Wort „zanj“ betrifft, so bezeichnete es schwarze Menschen auf abwertende Weise, mit einer offiziellen rassistischen Konnotation, die in rassistischen Texten und Reden zu finden ist. Diese rassistischen Urteile tauchten in den Werken arabischer Historiker und Geographen immer wieder auf: So konnte Ibn Khaldoun im 14. Jahrhundert schreiben: „Die einzigen Menschen, die die Sklaverei wirklich ohne Hoffnung auf Rückkehr akzeptieren, sind die Neger, aufgrund einer geringeren Humanität.“ , ihr Platz liegt näher am Tierstadium. Zur gleichen Zeit schrieb der ägyptische Gelehrte Al-Abshibi: „Wenn er [der Schwarze] hungrig ist, stiehlt er, und wenn er satt ist, treibt er Unzucht.“ Araber an der Ostküste Afrikas verwendeten das Wort „Kaffir“, um schwarze Menschen aus dem Landesinneren und dem Süden zu bezeichnen. Dieses Wort kommt von kāfir, was „Ungläubiger“ oder „Ungläubiger“ bedeutet.
Die verschiedenen Autoren, die Rassismus als eine Besonderheit der europäischen Moderne betrachten, stimmen darin überein, die Kombination von drei Faktoren bei der Entstehung dieser neuen Haltung hervorzuheben:
Pour Colette Guillaumin le racisme est contemporain de la naissance d’un nouveau regard porté sur l’altérité ; il est constitué par le développement de la science moderne et la substitution d’une causalité interne, typique de la modernité, à une définition externe de l’homme qui prévalait avant la période moderne.
Alors que l’unité de l’humanité trouvait auparavant son principe à l’extérieur de l’homme, dans son rapport à Dieu, l’homme ne se réfère désormais qu’à lui-même pour se déterminer. Comme en attestent les débats théologiques sur l’âme des Indiens ou des femmes, le rejet de la différence et les hiérarchies sociales s’appuyaient sur une justification religieuse ou basée sur un ordre sacré (caste) ; ils se parent désormais des habits de la justification biologique, renvoyant à l’ordre de la nature. La conception de cette Nature elle-même connaît une mutation profonde : elle devient mesurable, quantifiable, réductible à des lois accessibles à la raison humaine.
Diese Änderung der Sichtweise erzeugt ein essentialistisches Wahrnehmungssystem: Die Heterogenität innerhalb der menschlichen Spezies verdankt ihre Existenz nur einem im Körper des Menschen verankerten Unterschied, den europäische Wissenschaftler im gesamten 19. Jahrhundert und in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts stets hervorheben werden Das 20. Jahrhundert. Für Pierre-Henri Boulle können wir in Frankreich ab dem Ende des 17. Jahrhunderts die ersten Ausprägungen dieser Wahrnehmungsweise wahrnehmen. Im 18. Jahrhundert verbreitete es sich unter den politischen, administrativen und wissenschaftlichen Eliten, bevor es sich im 19. Jahrhundert unter der Mehrheit verbreitete.
Für Colette Guillaumin verbreitete sich diese Wahrnehmungsweise an der Wende vom 18. zum 19. Jahrhundert. Im ersten Teil ihres Werks „Die Ursprünge des Totalitarismus“ datiert Hannah Arendt das Auftreten des Antisemitismus, den sie vom Antijudaismus unterscheidet, auf den Beginn des 19. Jahrhunderts; es ist auch das Entstehungsdatum, das der Philosoph Gilbert Varet „ausdrücklich sogenannten rassistischen Phänomenen“ zuordnet.
La propagation hors de l’Europe apparaît dans cette optique comme un produit de l’influence européenne : André Béteille développe ainsi la thèse d’une « racialisation » du système de castes en Inde après la colonisation britannique. Au Japon, des travaux menés par John Price, Georges De Vos, Hiroshi Wagatsuma ou Ian Neary au sujet des Burakumin parviennent à des conclusions identiques.
Pariser Marke im Jahr 1890
Die Frage, ob der Rassismus der Entwicklung der Sklaverei in den europäischen Kolonien vorausgegangen ist oder nicht, ist Gegenstand zahlreicher Debatten. Dennoch besteht Einigkeit darüber, welche Rolle die Entwicklung der Sklaverei bei der Verhärtung und Verbreitung rassistischer Einstellungen spielt. Die koloniale Sklaverei entwickelte sich tatsächlich paradoxerweise zu einer Zeit, als in Europa der Humanismus, die Philosophie der Aufklärung (Philosophie) und die Theorie des Naturrechts logischerweise zu ihrer Verurteilung führen sollten. Rassismus könnte das Produkt (bewusst oder unbewusst) dieses Widerspruchs sein, der einzige Kunstgriff, der es ermöglicht, bestimmten Bevölkerungsgruppen die Vorteile der dem Menschen allgemein anerkannten Grundrechte zu verweigern, die darin bestehen, an die Existenz einer Hierarchie zwischen den Rassen zu glauben.
Selon l’historien américain Isaac Saney, « les documents historiques attestent de l'absence générale de préjugés raciaux universalisés et de notions de supériorité et d'infériorité raciales avant l'apparition du commerce transatlantique des esclaves. Si les notions d'altérité et de supériorité existaient, elles ne prenaient pas appui sur une vision du monde racialisée ».
Die Entwicklung der Sklaverei und die moderne Wissenschaft spielten bei der Entstehung des modernen Rassismus eine enge Wechselwirkung. Die Kategorie „Nosopolitik“ qualifiziert für die Philosophin Elsa Dorlin die Verwendung der Kategorien „gesund“ und „ungesund“ im medizinischen Diskurs, der zunächst auf Frauen, dann auf Sklaven angewendet wurde. Während die Weißen, die von Ärzten als „natürlich“ überlegen angesehen werden, als Gesundheitsstandard definiert werden, wird das Temperament der Schwarzen im Gegensatz dazu als „pathologisch“ erklärt; Er trägt bestimmte Krankheiten, die nur durch die Unterwerfung unter das von den Siedlern auferlegte Arbeitsregime gelindert werden können, die aber schwer zu heilen sind, da sie untrennbar mit seiner Natur verbunden zu sein scheinen.
„Wissenschaftlicher Rassismus“ oder „Rassismus“ (oder „Raziologie“) klassifiziert Menschen anhand ihrer morphologischen Unterschiede unter Verwendung einer aus der Zoologie übernommenen Methode.
Les théoriciens du racialisme comptent des personnes telles que l'anthropologue allemand Johann Friedrich Blumenbach, le français Georges Vacher de Lapouge, partisan de l'eugénisme, l'écrivain français Joseph Arthur de Gobineau,célèbre pour son Essai sur l'inégalité des races humaines, paru en 1853, le Britannique de langue allemande Houston Stewart Chamberlain, dont l'œuvre théorise le rôle historique de la race aryenne comme ferment des classes dirigeantes indo-européennes et le français d'origine suisse George Montandon, auteur d'une taxonomie des races dans son ouvrage La race, les races. Mise au point d'ethnologie somatique, paru en 1933.
In Europa und den Vereinigten Staaten wurde das Rassenparadigma ab dem 19. Jahrhundert eng verknüpft, nach außen mit der imperialistischen Politik und nach innen mit der politischen Verwaltung von Minderheitenbevölkerungen. Für Hannah Arendt wurde „Rassendenken“ so mit der Ära des Imperialismus ab Ende des 19. Jahrhunderts zur Ideologie. Rassistische Ideologie werde dann zu einem „politischen Projekt“, das „Herrschaftsstrukturen auf der Grundlage essentialistischer Rassenkategorien erzeugt und reproduziert“. Rassismus, erklärt sie, sei zunächst einmal die Umwandlung von Völkern in Rassen, wobei die menschliche Vielfalt nicht mehr durch die kulturellen Einflüsse erklärt werde, die jeder Mensch nach seiner Ankunft auf der Welt erworben habe, sondern im Gegenteil durch seine Herkunft.
À l’image de la diversité des positions racistes dans le monde académique, les formes de racisme et donc les usages politiques de la race ont fortement varié selon les contextes nationaux et la position occupée par leurs promoteurs dans l’espace politique.
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